Né en 1934, Henri Fourdrin a travaillé toute sa vie dans la serrurerie, industrie reine dans le Vimeu (région du Sud de la Somme) où il habite. Chasseur de gibier d’eau, il affûtait les « avrillots » (limicoles en migration de remontée) au pied des falaises d’Ault, et réalisait lui-même des formes aussi ressemblantes que possible.
À l’heure de la retraite, il a décidé d’utiliser son temps libre à réaliser des blettes décoratives qu’il a voulu parfaites et à se consacrer au plus beau des limicoles : la bécassine !
Après bien des recherches, il a mis au point une technique qui assure à ses sculptures l’aspect qu’il souhaite et une longévité exceptionnelle. Le corps est taillé à la main dans un de ses bois favoris : châtaignier, noyer ou tilleul. La tête et le bec sont réalisés en une seule pièce d’orme (bois très dur) en partant d’une branche (la tête) donnant naissance à une branchette perpendiculaire (le bec). Corps et tête sont assemblés par une cheville. Ensuite les pattes sont réalisées en thuya, dont l’artiste choisit des branchettes ayant une triple « empaumure » pour figurer les doigts. Placé sur un socle en orme, l’ensemble est peint religieusement, les mouchetures du corps sont faites avec une « plume du peintre » montée sur un petit manche !
Après avoir exposé à de nombreuses occasions et dans de nombreux endroits, notamment à l’AG du CICB à la Baule, Henri Fourdrin ne participe plus aux expositions, mais il est ravi de recevoir les amateurs dans son atelier et de leur montrer sa technique et ses œuvres.
Allez à sa rencontre, vous ne serez pas déçu.
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